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Urbanisme / Habitat

Aménagement du quartier Bords de Seine à Saint-Fargeau-Ponthierry : c’est signé !

Le projet de 595 logements en bords de Seine, porté par la commune de Saint-Fargeau-Ponthierry et l’agglomération, vise à reconquérir une friche industrielle pour en faire un nouveau lieu d’habitat et d’activités.

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Le projet est évoqué depuis 2013 mais, cette fois-ci, le futur quartier Bords de Seine devrait bien sortir de terre d’ici dix ans. C’est la ferme volonté affichée par tous les signataires du traité de concession d’aménagement réunis le 25 mars 2024 à la mairie de Saint-Fargeau-Ponthierry.

« Proche de la route départementale 607, l’ex Nationale 7, et du réseau ferré, le site industriel Leroy s’est développé de 1912 à 1982  », a tout d’abord rappelé Séverine Félix-Boron, maire de Saint-Fargeau-Ponthierry. Ainsi, depuis des décennies, une friche industrielle occupe les bords de Seine, même si une première étape de requalification a eu lieu dès 2011 avec la transformation de l’ancienne usine Leroy en un espace culturel nommé Les 26 couleurs.

Un projet en concertation avec les habitants

Ces dernières années, sur l’ensemble de la friche industrielle, différents projets se sont succédé. « Les sites de Henkel et Leroy représentent plus de 41000 m2 » a détaillé Séverine Félix-Boron. Au gré des politiques successives, des objectifs de 800, 1 200 voire 1 500 logements ont ainsi été envisagés avant que la municipalité actuelle se positionne pour élaborer un projet plus équilibré, en concertation avec les habitants.

Des études ont démontré qu’il fallait traiter le projet dans sa globalité et privilégier les solutions proposant de la mixité dans le logement tout en répondant aux défis que sont l’emploi et l’équipement. « 595 logements seront construits, dont 405 sur le site Henkel. Un projet qui bénéficie d’un fonds friche de 3,5 millions d’euros et de 700000 euros d’aides de la Région » a poursuivi la maire.

« On ne construit plus comme il y a quinze ou dix ans, a expliqué Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la Région Ile-de-France chargé du logement et de l'aménagement durable. D’autant que la loi Zan, zéro artificialisation nette, a considérablement changé la donne. C’est plus cher et plus contraignant. »

L’Agglomération sera au rendez-vous

« Le traité de concession signé aujourd’hui marque une étape importante pour notre communauté, en termes de reconquête de friches industrielles, d’habitat et d’activités », a ainsi souligné Franck Vernin, président de Melun Val de Seine.

En effet, ce projet est également d’intérêt communautaire et l’Agglomération sera au rendez-vous lorsque ses compétences seront sollicitées, notamment pour la création des réseaux d’eau potable et d’assainissement, l’aménagement des liaisons douces et le développement économique.

« Si, pour la commune, ce nouveau quartier sera un trait d’union entre le centre-ville et la Seine, pour l’agglomération, ce projet s’inscrit parfaitement dans son projet de territoire Ambition 2030 », a déclaré Thierry Ségura, président de la Société Publique Locale Melun Val de Seine Aménagement. « Un projet pour lequel la présence de partenaires est essentielle, avec 30 millions d’euros investis, 19 millions d’euros de recettes et de subventions et 11 millions d’euros supportés par la ville de Saint-Fargeau-Ponthierry », a-t-il poursuivi en indiquant que d’autres financements seraient possibles. 

Un point confirmé par Jean-Philippe Dugoin-Clément : « Ce projet, sur un site exceptionnel, historique et patrimonial, et dans un écrin en bord de Seine, peut bénéficier d’aides en matière de logements sociaux ou de politique environnementale. Un contrat d’aménagement régional peut également être signé entre la commune et la Région, pour 1 million d’euros, ou 2 millions d’euros, s’il est signé entre la Région et la Communauté d’Agglomération. »

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